PSA et lobbying
Pas simple avec la diffusion dans les médias par des médecins "spécialistes", "populaires" d'information inexacte... dans un contexte en plus de procédures judiciaires qui augmentent. 😡😨😭
La Décision Partagée avec le patient est primordiale : demande du temps et donc le courage de la réaliser... dans un système de soins où le paiement à l'acte reste majoritaire (la qualité des soins n'est pas financée par un paiement à l'acte)
Alors oui merci à la CPAM qui nous rappelle à nous médecin : j'attends la CAMPAGNE d'information à destination des PATIENTS ! 🤗
Docteur,
A ce jour, il n'y a pas de dépistage organisé du cancer de la prostate en France.
Des recommandations précisent les indications utiles et rappellent que les dosages du PSA (libre et total) doivent être réalisés après une information éclairée des patients sur leurs bénéfices, limites et risques.
Afin de vous aider dans la prescription de ces actes et conformément aux recommandations, des précisions ont été apportées à la nomenclature des actes de biologie médicale pour le PSA libre :
- À prescrire uniquement en cas de PSA total >4ng/ml pour un diagnostic différentiel (hypertrophie bénigne de la prostate vs cancer localisé).
- Non recommandé en première intention pour le dépistage.
Cet acte n'est pris en charge qu'en cas de dosage de PSA total anormalement élevé (>4ng/ml).
En 2023, les dépenses liées à ces dosages ont atteint 67M d'euros (PSA total et libre), avec une part significative d'actes non justifiés ou incohérents avec les indications cliniques et les critères d'ALD définis par la HAS justifiant dans ces seules indications une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie.
Ensemble, gagnons en efficience et prescrivons le bon dosage au bon patient, au bon moment.
Cordialement,
Votre correspondant de l'Assurance Maladie