euthanasie

Publié le par alternativesenmedecinegenerale

La Bataille de l’euthanasie

une information reçue avec une réponse : je vous confie le soin de votre exprit critique !


La Bataille de l’euthanasie
Enquête sur les sept affaires qui ont bouleversé la France
Par Tugdual Derville

A paraitre aux Editions Salvator le 16 février 2012

La Bataille de l'euthanasie

La Bataille de l'euthanasie

La mesure n°21 du programme de François Hollande dévoilée le 25 janvier 2012 prévoit la légalisation de l’euthanasie. Que l’on y soit ou non favorable, il s’agirait d’une réforme historique : l’enjeu électoral est majeur.

Mais comment cette question de société s’est-elle imposée aux Français ? C’est ce qu’a voulu comprendre Tugdual Derville dont l’ouvrage arrive à point.

Il enquête sur les sept grands drames de l’euthanasie qui ont défrayé la chronique, en France, de 1998 à 2008. Personnages principaux : l’infirmière Christine Malèvre, Vincent Humbert et sa mère Marie, les soignantes de Saint-Astier, Chantal Sébire, Maïa Simon, Hervé Pierra et ses parents et enfin Lydie Debaine. Les plus connus imprègnent désormais notre imaginaire. Les lecteurs qui croyaient les connaître iront pourtant de surprise en surprise. Et ils verront surgir bien d’autres protagonistes : soignants, militants, journalistes, magistrats, responsables politiques, à commencer par Nicolas Sarkozy. Tous agissent et réagissent selon l’intensité médiatique des « affaires ». Car ce sont bien ceux qui les exploitent  qui mènent le jeu.

Bien sûr, ces sept histoires sont d’abord des drames intimes et familiaux qui inspirent le respect, à cause des souffrances qu’elles contiennent. L’auteur en rend compte. Il sait les décrypter, donnant au passage de précieux éclairages, y compris techniques, sur la fin de vie. Mais ces souffrances n’ont-elles pas été utilisées par ceux qui y décelaient le moyen de faire avancer leur cause ?

En revenant aux faits, de la réalité médicale à l’orchestration médiatique, Tugdual Derville nous fait revivre des rebondissements surprenants et montre des connexions entre les affaires qui nous avaient échappées. S’attachant à retrouver le témoignage de ceux qui ont été au plus près des drames, il démontre que l’idée que l’on garde n’est pas toujours fidèle à la réalité. Trop souvent l’émotion a pris le dessus, laissant croire que l’euthanasie ou le suicide étaient les solutions obligées à la souffrance. Jusqu’à forger des opinions… Sous cet angle, La Bataille de l’euthanasie (Editions Salvator) restera un cas d’école.

Si le fil des événements se déroule comme dans les pages d’un roman policier, il s’agit de faits bien réels avec, à la clé, non seulement « mort d’homme », mais une influence sur nos destins personnels qui peut s’avérer déterminante.

Communiqué de presse
Paris, le 6 février 2012

ALLIANCE VITA

Publié dans Pensées d'actualité

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P
Droit de réponse (suite)<br /> La fin de vie de mon enfant relevait d’un « laisser crever », comme le précise M. Léonetti dans son livre. Nous n’avons pas porté plainte, comme l’aurait fait à notre place, dit-il, dans son<br /> ouvrage, le docteur Axel Kahn, mais nous y pensons encore, parfois, en constatant le nombre de drames qui alimentent l’actualité. Trop souvent, les médecins confrontés à ces demandes d’application<br /> de la loi sur la fin de vie craignent d’être accusés d’euthanasie si les agonies sont trop brèves.<br /> <br /> Vous mentez de façon éhontée lorsque vous prétendez que la journaliste, Madame Sandrine Blanchard, a sorti notre affaire de l’ombre le 18 mars 2008. Vous évoquez un probable, je cite : « hasard ?<br /> sur le plan médiatique, l’affaire Pierra éclate dans Le Monde en plein épilogue de l’affaire Sebire ». Non, c’est faux ! Nous ne nous sommes pas engouffrés, ni nous, ni les journalistes dans la<br /> brèche de cette actualité. Monsieur David Pujadas, présentateur du journal de 20 heures à FR2, a fait la « une » avec notre drame le 27 novembre 2006. Pour information, le forum « La Vie » ainsi<br /> que le forum des lecteurs de « La Croix » avaient été contactés par nos soins le 24 aout 2007. Il serait trop long et fastidieux d’énumérer la liste de vos mensonges car ils sont pléthore.<br /> <br /> Ce n'est pas nous qui avons saisi le Procureur de la République, à l'époque, ce sont les médecins de Saumur, vous le savez très bien ! Pour ce qui concerne le docteur Régis Aubry, il nous a<br /> confirmé (après sa venue au chevet de notre enfant et à la lecture de ses dossiers médicaux), que la loi Léonetti était faite pour les cas comme celui de notre enfant. Ce dernier, Président du<br /> Comité de suivi du développement des soins palliatifs et de l'accompagnement, n'a pas validé notre demande par compassion, ce qui aurait été très grave et irresponsable. Or, vous écrivez, je cite :<br /> "il est touché par leur détresse. Il valide, finalement, leur demande comme entrant dans le cadre de la loi sur la fin de vie". Vous n'êtes plus, Monsieur Derville, à un petit arrangement pervers<br /> près !<br /> <br /> Vous écrivez, je cite : "une euthanasie lui a été injustement administrée". Nous y sommes ! Voila l'explication de ce déferlement de haine, mon fils aurait dû souffrir encore et encore, pour<br /> racheter ses fautes ou les nôtres... ! Pour vous, Monsieur, son calvaire était légitime et vous appuyez votre thèse en tentant de nous culpabiliser encore plus, nous serions des parents indignes,<br /> car les autres souffrent en silence. Je cite : "il faut souligner que la plupart des proches des personnes gravement traumatisées et comateuses, les veillent sans demander qu'on leur administre la<br /> mort et sans faire de bruit".<br /> <br /> Concernant les six autres « affaires »<br /> <br /> Les protagonistes des six autres affaires sont également conspués. Les récits du déroulement de leurs drames sont également travestis et passent par le filtre de votre obscurantisme. Je crains que<br /> votre démonstration de haine ne puisse se solder que par un « effet boomerang ». Vous cultivez l’art de la caricature avec brillo, jetant en pâtures avec force de sarcasmes nos échecs, nos<br /> difficultés et nos épreuves de vie avec une mauvaise foi criante. Le but affiché de ce procédé est de prouver que les « affaires », comme vous les nommez, auraient un dénominateur commun, notre<br /> incapacité de discernement.<br /> <br /> Madame Chantal Sebire aurait même été abusée par son, je cite : « mauvais caractère ». Vous substituez à dessein, aux mots souffrance et douleur, des termes comme, je cite : « inutilité », «<br /> désespoir », « peur de la dépendance ». Votre mode opératoire atteint son paroxysme quand vos victimes sont totalement désarmées, quand elles sont décédées.<br /> <br /> J’ai de la peine, beaucoup de peine, pour la mémoire de vos victimes et leurs familles. Je note avec effroi, concernant l’actrice, Madame Maïa Simon, je cite : « Maïa fait la une. A titre posthume<br /> ». Pour ma part, je respecte les morts.<br /> <br /> Les français semblent se déclarer majoritairement pour l’euthanasie, de façon très encadrée, bien sûr, pour eux-mêmes et, à leurs seules demandes réitérées, en phase terminale de maladies<br /> incurables, au bout du bout, après concertations collégiales des médecins. Personne n’impose rien à personne, alors que vous, Monsieur Derville, vous exigez la souffrance expiatoire pour tous !<br /> <br /> Sommes-nous, par nos positions, contre les soins palliatifs ? Nullement, c’est une contre vérité ! Comment pourrait-il en être autrement ? Ces insinuations sont destinées à nous discréditer.<br /> Comment pouvez-vous prétendre que nous sommes hostiles aux handicapés ? Comment pouvez-vous affirmer que nous injurions et insultons le personnel soignant ?<br /> <br /> Vous jetez l’opprobre et le discrédit pêle-mêle sur nos amis belges, hollandais, américains et certaines sociétés japonaises, et esquimaudes. Vous égratignez, sans vergogne, des médecins, même<br /> l’éminent docteur Axel Kahn, des politiques, des avocats, des éthiciens, des journalistes, les membres du conseil de l’ordre des médecins, les 48000 adhérents à l’ADMD et leur président et pour<br /> finir, 86% des français qui se déclarent favorables à l’euthanasie. Les français ne sont pas des êtres décérébrés, instrumentalisés à souhait, qui ne savent réagir que sous le coup de l’émotion.<br /> Ils sont capables de discernement, sur un sujet à propos duquel chacun dispose d’une capacité de réflexion et malheureusement, peut-être, d’expériences personnelles.<br /> <br /> Vous nous accusez de, je cite : « faire réagir un mort sur une actualité qui lui est posthume ». Or, vous écrivez, concernant Madame Chantal Sebire, je cite : « la perspective de l’indispensable<br /> prise en charge palliative s’ouvre-t-elle ? Elle aurait enfin donné son consentement pour être hospitalisée ». L’insidieuse suspicion de l’implication de l’avocat de Mme Chantal Sebire dans sa<br /> prise de décision de suicide est choquante. Je cite : « on peut raisonnablement penser que cette stratégie judiciaire offensive a pu accélérer la mort de Chantal Sebire ».<br /> <br /> Madame Humbert semble être le fil rouge de votre tentative de démonstration. Vos déclarations et vos déductions m’interpellent, me choquent, je cite : « les pleureuses sont assurément télégéniques<br /> » ; « voilà qu’on érigeait en modèle d’amour une femme capable de donner la mort à son enfant au nom d’un parallélisme terrifiant : je lui ai donné la vie, n’ai-je pas le droit de lui donner la<br /> mort ».<br /> <br /> Conclusion<br /> <br /> Nous ne sommes pas dupes, Monsieur, et le ton du livre est donné dès sa préface, je cite : « élections » ; « portée politique » ; « enjeu législatif » ; « matière électorale » ; « jeu du chat et de<br /> souris qui s’établit entre politiques ».<br /> <br /> Pour ma part, je souhaiterais que les Français puissent se déterminer sur ce sujet sociétal en connaissance de cause et en conscience, par voie de référendum.<br /> <br /> Le titre de votre ouvrage choisi à dessein : « la bataille de l’euthanasie » est édifiant, quant au désir d’en découdre et de lancer une offensive guerrière. Une croisade moderne peut-être ?<br /> <br /> Nous ne nous laisserons pas « crucifier » aussi facilement sur l’autel de l’intégrisme !<br /> <br /> Pour défendre votre idéologie, vous êtes prêt à tout et je pense que le cynisme affiché envers les protagonistes des sept affaires citées est à la hauteur de votre peur, peur de perdre la bataille,<br /> « la bataille de l’euthanasie ».<br /> Plus d'infos:<br /> http://www.over-blog.com/profil/blogueur-3568581.html
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A
<br /> <br /> je précise que je n'ai pas lu le livre. Alors merci pour vos précision.<br /> <br /> <br /> <br />
P
Droit de réponse à M. Tugdual Derville (alliance VITA), consécutif à la lecture de son livre : « La bataille de l’euthanasie »<br /> <br /> Je suis Madame Pierra, la mère d’Hervé. Notre drame a, je cite : « défrayé la chronique » et a fait l’objet de votre part, je cite : « d’une remarquable enquête d’investigation ». Vous êtes,<br /> Monsieur Tugdual Derville, diplômé de sciences po et de l’Essec, aussi, est-ce avec modestie qu’une humble mère au foyer comme moi va tenter de procéder à l’analyse de votre « pseudo analyse ».<br /> <br /> Concernant le cas de mon enfant<br /> <br /> Je dois préciser en préambule, que vous ne nous avez jamais contactés et que nous savons, par ailleurs, après vérification, qu’aucun des protagonistes de notre affaire n’a été consulté pour la<br /> rédaction des quelques pages qui nous sont dédiées.<br /> <br /> Notre fils Hervé est décédé le 12 novembre 2006 après 8 ans ½ de coma végétatif chronique irréversible à la suite d’une tentative de suicide par pendaison. Il était complètement paralysé, figé dans<br /> une totale rigidité, inconscient, trachéotomisé et nourri par sonde gastrique. Il s’étouffait quotidiennement, dans ses propres glaires, provoquant d’incessantes régurgitations. Les différentes IRM<br /> pratiquées dans deux structures différentes attestaient de lésions cérébrales gravissimes et irréversibles.<br /> <br /> Vous livrez, sans état d’âme, votre appréciation toute personnelle de l’état de santé de mon enfant, ainsi, je cite : « voilà Hervé dans un coma végétatif pratiquement irréversible ». Ces propos ne<br /> sont pas pratiquement mais carrément abjectes, visant à laisser planer un doute sur le caractère irréversible de son coma. Notre famille l’aurait donc, je cite : « supprimé », selon votre<br /> terminologie. Nous avons adressé au corps médical notre requête d’application de la loi « Léonetti » et non pas notre demande, je cite : « d’arrêt d’alimentation ». La loi serait-elle complice<br /> d’homicide dans ce tragique dénouement ?<br /> <br /> Nous aurions été, je cite : « séduit » par, je cite : « l’interprétation de la loi à l’occasion de la mort de Vincent Humbert ». Comment peut-on « vomir » des mots d’une telle obscénité en évoquant<br /> une éventuelle séduction ? Comment osez-vous avec cynisme mentionner une quelconque séduction, alors qu'il s'agissait bien de la seule perspective légale de libérer notre fils, qui se profilait.<br /> C'est la plus grande preuve d'Amour abnégation que nous pouvions donner à notre enfant. Les mots : "interprétation de la loi" restent une énigme pour moi, car il s'agit de la loi Léonetti. C'est<br /> précisemment Monsieur le député Jean Léonetti, en personne, qui est intervenu dans notre affaire. Quelle interprétation ?<br /> <br /> Vous suspectez avec ironie un probable, je cite : « acharnement thérapeutique ? » dont auraient fait preuve mon mari et ses collègues pompiers lors de la réanimation de notre enfant. Votre agilité<br /> déconcertante dans l’art d'instiller le venin avec fluidité et constance m’incite à penser que cette pratique vous est familière. Mais vous avez raison ! Cela peut relever de l’acharnement<br /> thérapeutique légitime, comme l’ont été les soins prodigués en réanimation. Lorsque l’on ignore l’état cérébral d’une personne, il est légitime de tout faire pour la ramener à la vie. Je suis très<br /> étonnée de la grave confusion que vous faites entre, acharnement thérapeutique et obstination déraisonnable (maintien artificiel de la vie). Monsieur le député Jean Léonetti nous avait expliqué<br /> cette nuance lors de la mission d’évaluation de la loi sur la fin de vie en mai 2008. Ces termes plus appropriés figurent dans la loi actuelle (mauvaise enquête, Monsieur Derville !). Tout cela<br /> pour aboutir, je cite : « à la spectaculaire agonie » de mon enfant qui a duré 6 jours et 6 nuits, "spectaculaire agonie provoquée par une décision parentale". Nous serions donc, les initiateurs de<br /> cette atroce agonie. Comment ne pas percevoir au travers de ces propos, de la haine, qui trouve peut-être son origine dans la peur. Je cite: "si nous choisissons de décrypter ces affaires, c'est<br /> parce qu'elles sont totalement publiques et qu'elles ont désormais une énorme influence sur la bataille de l'euthanasie". Le "cas Pierra" se situe désormais sur une "brèche législative", laquelle<br /> Monsieur Derville ? Il semble bien, qu'au fond de vous, vous ayez pris conscience de notre intolérable situation, qui est aussi celle de 2000 patients en France, chiffre en constante progression, à<br /> cause des progrès de la technologie médicale. Je vous renvoie à l'édifiante réflexion du Professeur Puybasset dans son livre: "euthanasie, le débat tronqué", je cite :" à ces égards, l'état<br /> végétatif est le cas le plus extrème des situations inextricables créées par la médecine. L'épouvantable revers de la réanimation moderne, qui n'est jamais un état naturel. Ce n'est pas par hasard,<br /> si plusieurs affaires médiatiques, qui nourrissent la demande d'une aide active à mourir, concernent des personnes végétatives, comme Hervé Pierra en France ou Terri Shiavo aux Etats Unis". Vous<br /> vous inscrivez dans une véritable maltraitance institutionalisée en proposant une mort naturelle à un état pas naturel, comme le nomme le Professeur Puybasset. Quelle volonté délibérée de faire le<br /> mal pour le mal ! Comment osez-vous nommer, Monsieur, « spectacle », l’agonie terrifiante d’un jeune homme, qui malgré la loi, n’a reçu aucune sédation et qui faisait des bonds dans son lit comme<br /> électrocuté, brûlant et cyanosé ? Réjouissez-vous, Monsieur, le mal que vous me faites, va sûrement au-delà de vos espérances ! Confronté à notre vie tranquille, il vous fallait bien trouver<br /> matière à exercer votre malveillance. Une fausse condescendance apparaît, à dessein, je cite : « l’histoire des époux Pierra, au côté de leur fils, est si profondément marquée par la souffrance,<br /> qu’il serait indécent de leur jeter la pierre…., peut-on imaginer ce qu’a pu représenter l’engrenage de la maladie mentale, du passage à l’acte et de l’immense dépendance de leur fils ». Cet<br /> artifice est destiné à discréditer notre démarche murement réfléchie et, sert votre idéologie, je cite : « il y a de quoi perdre tout repère tant il est vrai que la grande souffrance tend à<br /> anesthésier la conscience ». En faisant référence aux visites quotidiennes que je rendais à mon enfant, vous déclarez, je cite : « un dévouement excessif ne peut tenir dans la durée ». C’est<br /> indigne !<br /> <br /> Un raccourci éclaire la compréhension de vos propos acerbes, je cite : « l’histoire de l’euthanasie commence par des actes revendiqués par ceux qui affirment vouloir mourir et se poursuit<br /> inexorablement par la suppression des personnes qui n’ont rien demandé, ne serait-ce que parce que constatant qu’ils sont incapables de s’exprimer, on prétendra agir en leur nom et dans leur<br /> intérêt. C’est ce qui s’est passé pour Anne-Marie comme pour Hervé Pierra ». Dans un français approximatif, cette affirmation illustre, à elle seule, votre état d’esprit !<br /> <br /> En contestant notre requête d’application de la loi sur la fin de vie, vous vous opposez à M. le député et médecin Jean Léonetti, au docteur Régis Aubry, à l’éminent docteur Axel Kahn, au comité<br /> d’éthique de l’hôpital Cochin, à Maître Gilles Antonowicz, aux membres du conseil de l’ordre des médecins et à tous ceux, unanimes à nous soutenir dans l’amour et la compassion. Contesteriez-vous,<br /> Monsieur, une loi de notre république ?<br /> <br /> Je ne comprends pas la cohérence de votre analyse :<br /> <br /> - Vous vous félicitez de la loi Léonetti mais, d’autre part, vous critiquez la médiatisation de l’affaire Vincent Humbert qui en est à l’origine.<br /> <br /> - Vous prétendez que tout est parfait mais cependant un point clé de la loi qui considère l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation comme un traitement (termes de la loi) que l’on est en droit<br /> d’interrompre, vous offusque. Vous écrivez, je cite : « une disposition controversée de cette loi du 22 avril 2005 ».<br /> <br /> - Vous êtes satisfait de cette loi mais êtes opposé à un amendement qui y est contenu (amendement du double effet de la sédation).<br /> <br /> Un autre mensonge vient émailler votre déferlement d’insanités, de travestissements de la vérité et d’insidieux découpages, je cite : « les parents retournent leur colère contre cette même loi,<br /> accusée d’avoir prolongé l’agonie de leur fils ». C’est faux ! Nous contestons le fait qu’en totale opposition à la loi, notre fils n’ait pas été sédaté. Nous sommes en colère à l’endroit du<br /> docteur Régis Aubry qui a conseillé à l’équipe médicale de ne pas lui administrer d’analgésiques, estimant qu’il ne pouvait pas souffrir, et que cela aurait prolongé son agonie. Ce n’est pas le<br /> même discours ! J’estime que s’il n’existait qu’un risque sur des millions que mon fils souffrit, le bénéfice du doute aurait dû lui profiter ! Une circulaire du 20 octobre 2011 concernant la loi<br /> sur la fin de vie et résultant de notre drame préconise la mise en œuvre de traitements antalgiques et sédatifs pour les patients cérébrolésés, dont on ne peut évaluer la douleur lors d’une<br /> décision d’arrêt de traitements.<br /> <br /> La fin de vie de mon enfant relevait d’un « laisser crever », comme le précise M. Léonetti dans son livre. Nous n’avons pas porté plainte, comme l’aurait fait à notre place, dit-il, dans son<br /> ouvrage, le docteur Axel Kahn, mais nous y pensons encore, parfois, en constatant le nombre de drames qui alimentent l’actualité. Trop so
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A
<br /> <br /> Bonjour<br /> <br /> <br /> je ne suis pas la personne à qui vous vous adresser : mais si vous êtes d'accord, je publie vos commentaires.<br /> <br /> <br /> et j'apporte un commentaire pour avoir validé un DU de soins palliatifs : je regrette mais pour moi, la loi est juste et prévoit votre situation. Le problème c'est son application, sa<br /> méconnaissance et puis la difficulté de parler juste de l'humain.<br /> <br /> <br /> Je vous souhaite de passer cette épreuve médiatique au mieux.<br /> <br /> <br /> <br />