Installation et coercition

Publié le par alternativesenmedecinegenerale

"J'accuse l'État" : l'UFC-Que choisir frappe un grand coup contre la liberté d'installation des médecins  37
 
 
L'association, qui a fait de la lutte contre les "déserts médicaux" un cheval de bataille, publie une nouvelle étude démontrant la dégradation de l'accès aux soins au cours des deux dernières années. Dénonçant "l'inaction coupable" de l'exécutif, elle annonce avoir déposé un recours devant le Conseil d'Etat. Son objectif : imposer la mise en place d'un conventionnement sélectif des médecins libéraux.
 
Faire peser sur les jeunes générations UNIQUEMENT l'irresponsabilité de nos élus depuis longtemps est injuste. 
Depuis 2011, je suis investie sur notre territoire pour favoriser l'installation des jeunes médecins. Nous le savons les jeunes médecins sont des femmes qui suivent leurs conjoints... Il faut revoir la sélection des étudiants.

Si elles ne sont pas proximité de leur époux, elles ne travailleront pas. Elles occupent des postes de PMI, EPHAD ou autre qui rendent service à la population. 

L'effort doit reposer sur TOUS LES MEDECINS en exercice. 

SOUTENIR celles et ceux qui s'installent et sont installés en zone déficitaire est indispensable. Car oui l'exercice est bien plus pénible en zone déficitiaire. 

Celles et ceux médecins installés dans des zones "normales" doivent contribuer aussi à l'effort d'accès aux soins en zone sous dense. 

Je défends le fait que ces médecins s'engagent auprès d'une CPTS ou d'une MSP pour réaliser des téléconsultations favorisées par les secrétariats médicaux d'une MSP ou par le SAS au sein des CPTS. 

Ce serait aidant pour nous médecins en exercice en zone sous dense et serait pertinent pour nos patients. 

La coercition aggravera notre situation !

Publié dans Pensées d'actualité

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